Expo: Ludhye, prêtresse de l’art numérique

Si vous suivez le blog depuis quelques années, je vous avais déjà parlé du travail de cette artiste il y a plus de 2 ans à la veille d’une exposition de ses œuvres à La Garde.

Et si aujourd’hui je « reprends la plume » à son sujet c’est parce que la belle me fait le grand honneur de venir exposer ses œuvres sur les murs de mon concept store. C’est un immense plaisir pour moi qui reste toujours aussi fascinée par son univers.

C’est le moment de vous livrer quelques clefs de lecture de son monde… C’est parti!

Ludhye n’est pas une simple photographe. Pour elle, la photo est un support qu’elle va par la suite travailler numériquement pour tout déformer et reformer à sa sauce. A ce titre, elle appartient plutôt à la famille des artistes numériques se présentant comme une « faiseuse d’images ». Car c’est bien plus le reflet de son âme qu’elle donne à voir que la réalité que ses yeux lui montrent.

Et pourtant, bien qu’assez irréel, son travail nous montre des émotions humaines des plus universelles. Elle cite à ce titre Picasso qui disait « faire du faux pour exprimer du vrai » . C’est bien dans cette démarche qu’elle s’inscrit.

Captivante jeune fille de 13 ans magnifiée par le travail de Ludhye

Le monde de Ludhye est celui de l’imaginaire, des contes et des rêves… Là où les limites sont abrogées, où la frontière avec le réel est toujours repoussée.

Travaillant dans une compagnie de spectacle depuis plus de 10 ans, son quotidien est fait de costumes, d’histoires, de personnages.C’est dans cet univers créatif qu’elle se sent à l’aise, dans un monde imaginaire sans limite qu’elle se réfugie et c’est donc tout naturellement que ses images s’en inspirent.

Symbolisme, métaphores, pour exprimer des sentiments, des états d’âme, voilà ce qui fascine l’artiste. Et pour ce faire, elle a des sujets de prédilections comme les poupées, les robots qu’elle « humanise »… Le robot symbolise l’impact de notre société, de l’éducation et des conventions sur notre personne, limitant, contraignant notre nature profonde. La poupée, quant à elle, relève du domaine de l’affectif, de l’enfance et de ses traumatismes ou encore de la manipulation, de l’utilisation affective d’une personne et parfois même elle sert à représenter la « femme-objet ». Autant de sujets qui tiennent à cœur à Ludhye.

Un petit air de post-apo!

Dans ce monde imaginaire, où réel et irréel se mêlent, on est pourtant intimement touchés par les œuvres de l’artiste. Une grande humanité en ressort et une foule de sentiments se bouscule. Ses images sont tout à la fois étonnantes et touchantes, souvent elles suscitent le questionnement, invitent au voyage et à la rêverie.

C’est cette « universalité des émotions et des sentiments humains » en laquelle elle croit qui semble nous permettre de nous « retrouver » dans son art.

Inspirations mexicaines

Si vous découvrez aujourd’hui Ludhye, vous aurez surement envie de suivre son travail! Voilà où la retrouver:

Et pour ceux qui seraient dans le coin, Ludhye exposera dans mon concept store Maï B. Atypique Concept à partir du samedi 9 Mars. Pour fêter son arrivée (aux côtés des créations de LMS Wood Concept dont je vous parlais ici) nous organisons un Vernissage-Apéro « Welcome », samedi 9 à partir de 19h. Venez boire un verre avec nous!

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